Edmond Allouard, Bouquet de pivoines, après restauration |
Avant restauration |
Grâce à l’aide de la Ville d’Uzès et de la DRAC Languedoc-Roussillon, une politique de restauration des œuvres du musée a pu être mise en place depuis une dizaine d’années. Sont concernées les œuvres en danger (dégradation à stopper d’urgence) mais aussi celles qui sont moins menacées mais ne sont pas présentables en l’état. Six œuvres ont ainsi pu être traitées :
- En 2004 : tableau de José Belon, « Soir d’été sur le boulevard Montparnasse » (1890).
- En 2008 : tableaux de Marcelle Rondenay, « Le jour de la grève, pont du Rialto, Venise » (1904), et d’Henri Rousseau, « Intérieur d’église » (1906).
- En 2009 : sculptures de Jean-Antonin Carlès, « Bacchus » (1903), et de Henri Allouard, « Carmen »(1890).
- En 2011 : dessin de Xavier Sigalon, « Portrait de Jules Alcibiade Baguet » (vers 1814).
Cette année, cinq nouveaux
tableaux viennent d’être restaurés. L’opération était initialement prévue pour
2010, date à laquelle les œuvres devaient figurer dans l’exposition « 100 ans, le bel âge » marquant le centenaire du musée d’Uzès. En effet elles font
partie du fonds initial constitué en 1910 par le fondateur du musée, le peintre
José Belon (1861-1927).
Avec un peu de retard, voici
donc le retour en beauté de ces tableaux :
- Edmond Allouard : « Bouquet de pivoines » (sans date, avant 1910)
- Paul Delance : « Paysage d’Oloron-Sainte-Marie » (1901)
- Emile Quentin-Brin : « Etude de nu à la lumière » (vers 1906)
- Henri Teissier : « Portrait du sculpteur Charles Drouet » (1894)
Le cinquième tableau, peint par
Belon lui-même, est le portrait du premier conservateur du musée, le Dr Louis
Bois (1915).
Paul Delance, paysage d'Oloron, après restauration |
Avant restauration |
Plusieurs des ces œuvres avaient souffert de l’humidité qui avait provoqué auréoles sur le revers de la toile et soulèvements de la couche picturale. Certaines avaient aussi reçu des chocs provoquant des déchirures. Toutes étaient ternies par un voile de crasse et leur vernis avait jauni, faussant les couleurs et les assombrissant.
Les restauratrices Armelle Demongeot-Ségura et Marina
Weissmann ont réparé l’outrage des ans et les œuvres ont retrouvé un état plus
proche de leur fraîcheur originelle. Deux d’entre elles sont actuellement
exposées. On peut désormais apprécier la palette de verts acides et de mauves
délicats du paysage de Delance, et l’éclat des fleurs d’Allouard, tout juste
cueillies. Ces oeuvres bénéficient également de nouveaux encadrements, les
cadres d’origine ayant disparu.
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