Les scolaires au musée

Le musée accueille les classes de la primaire au lycée, sur réservation, pour des visites générales ou thématiques : sur les personnes historiques d'Uzès, sur le portrait, sur l'alimentation, sur la médecine et la santé autrefois... et sur tout autre thème en fonction des demandes des enseignants. Ces visites sont gratuites pour les scolaires. 


La Classe, l'Oeuvre

Chaque année, une classe travaille sur une oeuvre du musée et les créations des élèves sont présentées lors de la Nuit des Musées. En 2020, la Nuit des Musées était prévue le 16 mai, elle a été reportée au 14 novembre mais finalement n'a pu avoir lieu. Pour vous consoler, voici un lien vers la galerie présentant les créations des élèves de Terminale du lycée Charles Gide d'Uzès, à partir d'une estampe japonaise de Toyokuni III.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Résonances africaines, Entre gravures et poésie

En mars 2017,  à l'occasion de la 19e édition du Printemps des Poètes consacrée à l'Afrique, les classes de CM1 de Mme Cathenod et de M. El Hemdaoui (école Jean Macé à Uzès) ont participé à des ateliers de sensibilisation aux arts premiers africains et d’initiation à la gravure avec un plasticien graveur, Carlos Gallice, en partenariat avec la médiathèque et le musée d'Uzès.
A la médiathèque, les élèves ont pu visualiser des œuvres du patrimoine africain. Au musée, ils ont découvert une sélection d’objets africains (statues, masque….) issue des collections du musée.
Chaque élève a ensuite créé un masque en monotype, en regard avec un poème réalisé en classe.
Ces œuvres sont exposées du 24 mars au 7 avril à la médiathèque d'Uzès et au musée Georges Borias.

Rose
Soan
Lyna
   
Océane
Kenji
Juliette

Julien
Emma
Faris

  
Sarajane
Lyna
Soan
           
       

Pendant l'année 2015-2016, en partenariat avec M. Noël, professeur d'arts plastiques, les élèves de première du lycée Charles Gide ont choisi un objet du musée pour l'interpréter à leur façon. Voici les créations des élèves, et les objets dont ils se sont inspirés.  

Charles Gide vu par Lisa
Le château de Fan (photo JP Loubat) vu par Coline


Les oeufs d'autruche vus par Luna
 








Les poteries Pichon vues par Anabelle




















Le ciel du "Soir d'été" de José Belon...


















... vu par Emma S.



L'album aux papillons d'André Gide...


... vu par Emma R.







 

Pendant l'année 2013-2014, en partenariat avec M. Noël, professeur d'arts plastiques, l'association des Amis du Musée a proposé aux élèves de seconde du lycée Charles Gide de choisir un objet du musée pour l'interpréter à leur façon. Voici les créations des trois lauréates du concours, et les objets dont elles se sont inspirées.
La Lutte d'hommes, par José Belon



Vue par Marine, 2nde 9













La fontaine en terres mêlées, par Pichon
Vue par Chloé, 2nde 6

   













La chronologie de la Préhistoire
Vue par Manon, 2nde 2








 









Textes rédigés par une classe de 6e du collège Le Redounet, après leur visite en novembre 2013 avec leur professeur de français, Mme Legal. Les élèves devaient choisir un personnage dans le tableau de José Belon, "La lutte d'hommes", et imaginer son histoire.


Aimable le lutteur
 
Je m’appelle Aimable. J’ai 35 ans et je suis lutteur professionnel. J’ai 4 enfants et j’habite à Uzès.  
Nous étions le 18 septembre 1887. J’étais à la fête votive d’Uzès. Il faisait magnifiquement beau ! J’assistais au combat des deux lutteurs. Ils se tapaient, se battaient et se soulevaient. Il y avait des spectateurs, des musiciens et des arbitres. Je stressais car j’allais bientôt me battre mais je me disais : Je vais y arriver ! Au loin, il y avait des spectateurs, certains soutenaient leur lutteur préféré et d’autres sifflaient celui-ci. Le combat était fini, les musiciens jouaient, c’était donc à moi !
Manon



Je m’appelle Aimable, j’ai 49 ans, je suis un lutteur professionnel, je suis marié, j’ai quatre enfants,  j’habite à Uzès.
J’ai assisté à un combat de lutte. C’était la fête votive à Uzès en 1887. Je suis entré dans le cercle de combat et tous les spectateurs criaient et encourageaient. Le combat était très serré mais à la fin j’ai réussi à gagner. Le décor était très beau, le ciel était tout bleu. Au fond, derrière les lutteurs, il y avait le Duché. L’ambiance était très bien, car tout le monde venait nous voir jouer. Il y avait de la musique. A la fin du match de lutte, tous les spectateurs sont descendus des estrades et sont venus danser. 
Bilal

Bonjour, moi c’est Aimable, j’ai 32 ans, je pèse 140kg pour 2 mètres.
Il y a 11 ans, ce fut le jour J.  Je me préparais pour aller à ce concours de lutte ! Quand j’arrivais là-bas, la foule m’a super bien accueilli ! J’ai signé plein d’autographes ! (j’étais très célèbre). Bref ! Il restait dix minutes avant le match et l’intendant nous a offert un verre de vin. Et la sonnerie a retenti : c’était à moi ! A ce moment, la pression monta ; je jouais  contre un autre monsieur pas très fort mais bon ! C’est parti… J’ai pris mon adversaire et je lui ai  fait une cathédrale ! Et plouf ! Une marre de sang !  J’avais gagné ! La foule était contente de moi !!
Brice



Bonjour, je m’appelle Aimable, enfin c’est mon surnom …         
En réalité, je me nomme Jean. J’ai 37 ans et je suis un combattant professionnel ! Je suis marié avec Marie, ma femme. J’ai également deux enfants, Emma et Marc. J’habite à La Calmette. A chaque combat, c’est moi qui les remporte ! Aujourd’hui, c’est le combat de la lutte gréco-romaine.
Un beau jour d’été, le dimanche 11 septembre 1887, je me suis rendu sur la place principale d’Uzès avec mes enfants et ma femme. Il y avait beaucoup de monde ! Ma famille s’est installée dans les gradins. Moi, je suis allé dans les vestiaires. Au loin, j’apercevais une banderole « Fête Votive ». Je me suis changé. Une fois en tenue, je me suis installé dans la file des combattants. Je voyais plusieurs lutteurs qui défilaient devant mes yeux, et se combattaient les uns après les autres. Et puis, j’ai compris qu’il restait peu de temps avant mon tour. Il y avait des musiciens qui jouaient de la musique ; comme par exemple du tambour, de la trompette, etc …  Le combat commençait à être violent, à la fin, les lutteurs se donnaient carrément des coups de poings, des coups de pieds… Alors, comme je trouvais ça un peu écœurant, je regardais le paysage et au loin, j’apercevais le Duché. Il faisait très beau ! Quand soudain, j’entendis un coup de sifflet, annonçant que les joueurs étaient exclus ! Alors, je stressai, car je me suis dit : « Allez, respire, c’est à toi, tu vas y arriver, tu peux le faire » !
Quand j’y repense, je me dis que c’était un très beau jour ! Et pour finir, je voulais vous annoncer que j’ai remporté mon combat, j’ai eu la victoire, on m’a applaudi très fort ! Les autres me demandaient des autographes ! J’ai eu une bourse ! Et voilà mon histoire ! 
Lisa 




Le lutteur remplaçant
 

Je m’appelle Evan et je suis un ancien lutteur. Je ne suis pas marié mais j’ai deux enfants et j’habite à Uzès.

Le week-end dernier, je n’avais rien à faire ; il y avait un combat de lutte prévu à Uzès depuis une semaine, j’ai décidé d’aller voir les combats et, quand je suis arrivé, deux personnes étaient en train de se battre. Au bout de trois combats, un arbitre  est venu annoncer qu’un lutteur était blessé, et comme j’étais ancien lutteur professionnel, je me suis proposé pour le remplacer, donc je me suis mis à la queue, heureusement que je m’étais habillé en tenue de combat ! Derrière moi il y avait un vieux monsieur qui débouchait une bouteille de vin. Il y avait de la musique, des gens qui étaient bien dans l’ambiance ; il y avait des encouragements pour les lutteurs. Au loin on voyait un petit peu le village d’Uzès. Dès que mon tour fut venu, je suis allé sur le terrain avec mon adversaire. Notre combat a duré dix minutes environ. Ensuite, l’arbitre m’a demandé de faire d’autres combats, ainsi quand la journée fut finie j’étais très fatigué!  J’ai mangé et je suis allé me coucher, car le lendemain une nouvelle grande journée m’attendait.
Cassandra



L'homme qui sert du vin
 

Je m’appelle Pierre. J’ai une femme et un enfant. J’habite à Uzès. Mercredi dernier, je suis allé à une fête votive avec ma famille. J’étais aussi venu avec mes copains pour voir au combat notre ami Robert. Moi j’étais ravi d’y assister. J’étais en train de servir le vin à Louis pendant qu’Aimable attendait son tour pour combattre. Après quelques minutes Robert avait gagné, mais il était rempli de sueur et d’égratignures. A côté de nous,  il y avait un homme qui criait : « Ho ! Mais bon sang, tu vas lui mettre une baffe, oui ! ».  Il me faisait rire! Ho! Je ne vous ai pas parlé des musiciens ! La musique était forte, il y avait de la trompette, des timbales, toutes sortes d’instruments ! Et je ne vous ai pas tout dit ! Le combat était impressionnant, Robert tapait, frappait, donnait des coups de pieds ! Et puis il a gagné ! J’ai ressorti mon vin et j’ai dit : « Vive Robert ! ». Il y avait une super ambiance !
Amélie
  



L'arbitre

Bonjour, je m’appelle Jean-Pierre. Je suis arbitre pour des jeux de lutte. J’ai une femme qui s’appelle Maria, et j’ai 3 enfants, Pierre, Martine et Marc. J’ai 47 ans. J’habite à Uzès, à côté du Duché. Je suis français.

Le week-end dernier, c’était la fête votive. Il y a eu des combats comme tous les ans. J’étais arbitre pour deux matchs. L’ambiance était super. Il faisait beau, pas un seul nuage dans le ciel. Il y avait de la musique. La foule était en délire. Il y avait beaucoup de participants.

Au premier combat, les deux lutteurs qui se battaient étaient très bons (enfin, c’est ce que moi je pensais, parce que le public ne pensait pas la même chose). Le match se déroula dans les cris pour l’un et pour l’autre. Le lutteur n° 1 (Jean-Marc) était un très bon lutteur, mais, comparé au lutteur n° 2 (Jean) il ne valait rien du tout. Le jeu se finit, c’est Jean qui gagna. Second combat, Aimable contre un lutteur professionnel dont on ne connaît pas le nom. Le match était vraiment bien. A la moitié du match, ce fut l’entracte. Les lutteurs burent et mangèrent avant de reprendre le match.
Le match reprit. Le lutteur dont on ne connaît pas le nom fit deux fautes à la suite. Vainqueur : Aimable (c’était sûr !). La fête votive était finie. Je  rentrai chez moi.
Carla



 Bonjour. Je m’appelle Drice, j’ai 40 ans. Je suis arbitre. Ma famille est présente aujourd’hui, mes deux  enfants et ma femme. Nous habitons Uzès depuis  5 ans, je viens de Nîmes.

Les deux lutteurs étaient assez puissants et avaient bien failli me renverser. Les odeurs de vin et de sueur mêlées à  la poussière étaient assez étouffantes. Le soleil tapait très fort, les lutteurs avaient vraiment envie de gagner. C’était assez long, mais on était là pour la fête votive  et c’était le plus important. Le meilleur lutteur était Kane en bleu, mais le vainqueur fut Pierre en jaune, grâce à la  rapidité de ses actions. J’entendais les bruits alentours : les cris, les injures… Le panorama sur le duché et les arbres était magnifique. Même si les arbres commençaient à mourir, c’était vraiment excitant ! Vivement l’année prochaine ! 

Joseph






Le musicien

Bonjour, je m’appelle Franck, j’ai  31 ans et je suis musicien : je joue de la trompette avec mon groupe.

J’étais à la fête votive d’Uzès à un concours de lutte. Il y avait les deux lutteurs et deux arbitres sur le terrain. J’ai  joué avec mon groupe pour signaler le départ de la lutte. Deux autres lutteurs attendaient leur tour. 
Le duel fini, mon groupe et moi avons joué pour signaler la fin et le gagnant. Les deux autres lutteurs avaient les poings serrés, un lutteur voulait boire du vin avant de commencer le combat. 
Mon groupe et moi avons joué pour signaler que le duel allait commencer. Les deux lutteurs s’installèrent sur la piste en position de combat, un des deux arbitres cria : « top » puis les lutteurs commencèrent  à se faire des prises. 
La fin arrivait, mon groupe et moi jouons : c’était fini.
Un arbitre annonça le gagnant : « Le gagnant est le fabuleux Aimable ! » Aimable était un grand champion, il gagnait à chaque fois.   
Le soleil se coucha sur les beaux remparts, la nuit tomba, la fête était finie. Aimable rentra chez lui avec une médaille encore une fois.
Emma


La petite fille

Je m’appelle June, j’ai 9 ans, mon père nommé Marc est lutteur. J’habite à Uzès.

Hier je suis allée avec ma mère voir mon père au combat de lutte que mon père faisait pour la fête votive, même si je n’y comprenais rien. Mais j’ai trouvé que les gens étaient un peu survoltés. Ca a été le tour de mon père : il était contre le plus fort lutteur du monde nommé Aimable. L’entraîneur de mon père a crié : « Espèce de nouille, tu vas perdre ! ». Ma mère avait peur que mon père se fasse mal. D’ailleurs j’ai oublié de vous parler de ma mère. Ma mère, nommée Jeanne, est très distinguée (elle aime se faire belle). Elle n’était pas trop d’accord que mon père fasse de la lutte. A la fin du combat, mon père était triste, il avait perdu. Moi personnellement ça ne m’étonnait pas qu’il ait perdu. Ma mère essayait de lui remonter le moral mais mon père n’arrivait pas à accepter la défaite. Ma mère en eut assez. Du coup elle dit à mon père : « C’est bon, on rentre ! ». Mais mon père répondit : « Non ! Moi je reste ! ». Mais finalement l’histoire s’est arrangée car mon père a vu que j’étais fatiguée. On est rentrés et mon père est allé se coucher.
La prochaine fois, je reviendrai mais j’espère que ça sera mieux.
Célia




Le cavalier

Je m’appelle Paul. Je vis dans un centre équestre très luxueux  qui m’appartient, de père en fils. Je ne  suis pas fiancé. Je suis très fort comme cavalier : j’ai gagné plein de concours.
Je suis venu avec mon cheval assister à un combat de lutte ; mais avant j’ai déjeuné avec du pain et beurre.

Lors du combat j’entendis : « Allez, décapite-lui la tête ! ». J’ai voulu répondre : « Vous êtes vraiment impoli » mais je n’ai rien dit car je ne voulais pas rentrer avec un cocard. C‘était un combat terrible : Aimable contre le Minotaure. Aimable a gagné.
Après les combats, le soir, je suis rentré avec mon cheval au centre équestre et j’ai dormi.
Noa 



Le petit garçon
 
Bonjour, je m’appelle Sam et je suis Corse, mais j’habite à Uzès. Ma passion c’est les billes et regarder le décolleté des dames.
Ce jour-là, c’était mon anniversaire. Mes parents et ma cousine m’avaient amené aux combats de lutte gréco-romaine. Louis combattait Maxence. Tout le monde criait ; c’était insupportable. Je voyais une personne qui débouchait une bouteille de rouge, ça ne me donnait pas envie. Je me faisais écraser entre deux personnes et ils disaient des insultes comme c*** ou encore p*****, et en plus il faisait chaud, un soleil de plomb. Moi ça ne m’intéressait guère , donc je suis allé jouer en dehors de tout ce monde grossier. La prochaine fois, j’irai  pas ! 
Mateo 



   


Textes rédigés par une classe de 6e du collège Le Redounet, après leur visite en novembre 2013 avec leur professeur de français, Mme Vermorel. Les élèves devaient choisir un objet dans les collections du musée et imaginer son histoire.


Le rostre de poisson-scie

Sous les tropiques, une troupe de pêcheurs est allée pêcher. Ils ont ramené des rostres de poissons-scie. Faits de cartilage, ils mesurent environ un mètre trente et présentent des dents acérées.
Ismaël




La maquette de la Baume de Valorgues

Il était une fois une tribu d’hommes préhistoriques qui campaient sous la baume de Valorgues. Ils étaient une centaine, environ. Ils avaient décidé de camper ici pour trois nuits.
Pendant que les hommes étaient à la chasse, la tribu ennemie arriva en force: au moins 200 hommes armés de lances, d’arcs et de couteaux.
Il se passa des choses ignobles…
La chasse étant terminée et la tribu ennemie partie, les hommes arrivèrent.
Ils furent désespérés à l’idée qu’ils ne verraient plus leurs femmes ni leurs enfants. Ils furent tous pris d’une colère rouge.
Trois ans après, ils avaient réunis tous les guerriers de toutes les tribus de la région !
Ils s’attaquèrent à la même tribu qui avait tué toutes leurs femmes, ils menèrent un combat court mais féroce !
Ils vainquirent, bien sûr ! Mais ces hommes étaient très justes et ils décidèrent d’épargner les femmes avec qui ils se marièrent !!! 
Bastien, Nafouel et Noé 





La femme qui sort de la tente, explique pourquoi elle est venue ici. Elle est là pour chasser du gibier et pour élever des animaux, pour se nourrir. Cette femme est sortie aussi pour tailler du silex pour pouvoir chasser. Elle se pose la question  de savoir s’il y aura d’autres habitants.

Dans sa vie, elle a eu du mal parce que son homme est parti à la chasse et n’est jamais revenu ! Sans doute a-t-il été dévoré par une bête. Elle, pendant ce temps-là, allaitait son bébé qui avait un an, pas plus ! 

Solenne et Camille




Il était une fois une tribu d’hommes préhistoriques qui campaient sous la Baume de Valorgues.

Un matin à l’aube, le hommes d’une une autre  tribu arrivèrent à cheval sur des mammouths ! Ils étaient bien armés: ils avaient des épieux en bois munies de pointes tranchantes en silex, et des flèches qu’ils lançaient avec beaucoup d’habileté. Les malheureux hommes de Valorgues perdirent toutes leurs armes et leurs meilleurs guerriers.

Mais ils allaient préparer une implacable vengeance…
Gauthier


La jarre néolithique

J’ai choisi des poteries car je trouve qu’elles étaient utiles il y a des milliers d’années. Les archéologues ont mis du temps à les chercher et à les reconstruire. Celle que je préfère est un peu bosselée sur un côté, elle est de couleur marron beige.

C’est une jarre qui pouvait conserver tout ce que les hommes préhistorique avaient besoin de ranger.
  Kilian





Un jour, je ne sais pas pourquoi, l'envie me prit d'aller dans un plan de terre, fouiller. Oui, faire des fouilles. Je ne sais pas. Comme ça.

J'y suis donc allée avec mes outils. Il faisait chaud. J'ai commencé à creuser, sans me soucier des trésors que pourrait me donner la terre. Soudain, je sortis de ma rêverie en entendant ma pioche buter contre quelque chose. Je me penchai, scrutai la terre et distinguai un petit morceau de poterie. Toute contente, je continuais de creuser en ayant pris soin de sortir le morceau. Alors, une pluie de petits bouts apparut devant mes yeux.

Je hurlai de joie en pensant à ma formidable découverte quand, soudain, je me dis : « Qu'est-ce que je pourrais en faire ? ».
Et c’est alors que les morceaux se mirent à …me parler!
«  Bonjour me dirent-ils. Tu te demandes qui nous sommes ! En fait, nous ne faisons qu'un. Si tu nous assemblais, on pourrait mieux te parler, tu ne crois pas ? ». 
Je ne répondis pas tout de suite, car j'étais paralysée de terreur. Après un long moment, je répondis :
      -       Euh … oui, euh … peut-être bien. Je ne sais pas …
-       Réfléchis !!!
-       Et bien je vous propose un truc. Je vous ramène chez moi, je vous reconstruis et après, on verra.
-       Oui, mais prends garde à ne pas oublier de morceaux. De toute façon, on te le dira.
-       D'accord » approuvais-je.
Je pris un grand sac et glissai tous les bouts de poteries dedans. Je repris le chemin de la maison. Arrivée chez moi, je vidai le sac sur mon lit et m'attelai à la tâche. J'attrapai la colle, assemblai tous les morceaux un par un, ce qui me prit au moins une heure. Ma langue pendait tellement j'étais concentrée.

Quand j'eus terminé, la Jarre (car c'en était une) me dit :

«  Je vais te raconter mon histoire et tout ce qui m'est arrivé.

-       Vas-y, raconte !!!

-       Bon. Commençons par le commencement. Tout d'abord, j'ai été fabriquée au XVIIe siècle. A l'époque, je servais de récipient aux nomades. Tu sais ce que c'est ?

-       Oui, oui, continue !!!

-       Tu te rends compte, ils me buvaient dedans ! Ensuite, j'ai servi pour conserver des bananes et autres fruits de toutes sortes. Ma vie n'était pas de tout repos mais un jour, je fus balancée dans l'eau verte du lac. Au terme d'un long périple, un pêcheur qui me trouva fort jolie, décida de me ramener chez lui. Je passai de belles années parmi les siens. J'étais posée sur une table fort bien décorée et je leur permettais tous les jours de s'abreuver. Après des années de bons et loyaux services, une catastrophe survint. Le pêcheur avait deux enfants, deux garçons quelque peu turbulents ; et ce qui devait arriver, arriva. Un beau matin, en jouant autour de la table, un fils trébucha sur un des pieds de cette dernière. Je vacillais dangereusement, et avant que quelqu'un puisse me rattraper, je me fracassai au sol en mille morceaux dans un bruit assourdissant.

Le pêcheur accourut. En me voyant ainsi, il éclata en sanglots et décida de m'enterrer. Il choisit un endroit cher à son cœur afin de me rendre un bel hommage. Et deux siècles après, ce fut toi qui me trouvas.

-       Ouah, quelle histoire fabuleuse ! 

-       Et ce n'est pas tout ! Mon maître avait dit que la première personne qui me trouverait aurait droit de formuler un vœu sur ma composition.

-       C'est vrai ?!!!? m'exclamai-je.

-       Et oui !

-       Et bien, j'aimerais que tu te transformes en une jeune fille à qui je puisse parler et faire comprendre mes sentiments. »

Dans un éclair argenté, la jarre se transforma en une très belle jeune fille qui allait devenir par la suite ma meilleure amie.
 Noémie  



Objets en os de la Baume Saint-Vérédème



Une émouvante découverte
Deux jeunes  garçons passionnés de foot jouaient dans les champs. L’un d’entre eux tira trop fort et leur ballon pénétra dans un énorme trou. C’était en fait un véritable antre.
Alors les deux garçons voulurent entrer pour récupérer leur ballon et se glissèrent dans le trou. Il faisait noir. L’un d’entre eux avait une petite lampe de poche. Il l’alluma et c’est alors que les deux amis découvrirent de nombreux objets, vestiges d’une époque reculée. L’un d’entre eux était un os taillé en pointe. Ils furent très émus quand ils le prirent entre leurs doigts.
Voilà, c’était l’histoire de deux jeunes garçons qui découvrirent des objets préhistoriques !
Bastien et Sandro


Les monnaies gallo-romaines



Deux pièces de monnaie romaine en pleine discussion au Musée Borias
 Les lumières s’éteignent sur les vitrines du Musée Borias, à Uzès. Un petit tintement retentit dans la pièce.
-Bonjour, d’où viens-tu ?
-Bonjour, je viens de Rome, et toi ?
-Moi, je viens de Gaule.
-De Gaule !!!Et dire qu’on est ennemis !
-Et quand as-tu été créée ?
-Entre le premier et le deuxième siècle avant Jésus Christ…je ne me souviens plus très bien !
-Pareil !
-Mais comment on a fait pour se retrouver ensemble ?
-Je crois que les Romains ont attaqué mon village en Gaule et ils s’y sont installés. Ils ont dû me faire tomber.
-Ah ! D’accord.
-Bon, je suis un peu fatiguée, donc bonne nuit !
-Bonne nuit.


Camille et Benjamin




La hallebarde fabriquée par Jean Euzéby en 1733





Hier je suis allé dans mon village,  j’ai vu mon voisin qui m’a demandé si je pouvais l’aider à vider son grenier plein d’objets du Moyen-Age et j’ai accepté.
Quand je suis entré dans le grenier,  il y avait tout un tas d’objets anciens. Tout au fond, se trouvait une magnifique hallebarde.
Je me suis empressé de demander à mon ami s’il voulait bien me la donner. « Bien sûr que je te donne cette vieillerie ! » s’est-il écrié.
J’ai couru la montrer à mes parents et leur ai demandé si on pouvait la mettre au  merveilleux musée d’Uzès…


Arnaud  et Axel


La chaise à porteurs



Je suis une chaise à porteurs. Je transporte des hommes et des  femmes avec de longues robes qu’elles ne veulent pas salir. A la fin de la journée, je suis très fatiguée car toutes ces personnes qui s’assoient dans moi  me piétinent. Il y a deux personnes qui me portent.
 Je suis très joliment décorée et j’en suis fière ! 
Laure-Anne et Domitille





Le portrait de la duchesse d'Uzès



Je vais vous raconter mon histoire :
Je suis connue sous le nom de la duchesse d’Uzès, mais mon vrai prénom est Anne. J’ai épousé le duc d’Uzès et mon passe-temps favori est la chasse…
Je suis d’autant plus connue que je suis la première femme à avoir conduit une automobile.
Le matin je vais à la chasse avec mon cheval préféré qui s’appelle Chocolat. J’ai une vingtaine de chiens  et plus de trois personnes qui m’accompagnent pour chasser. Je ne reviens jamais au Duché sans ramener mon gibier.
 Amandine et Elsa




Bonjour !
Je m’appelle Anne d’Uzès.  Je vais vous raconter comment j’ai été connue.
Je suis une femme courageuse, sportive et qui aime la nouveauté. Je pratique la chasse à courre. Je porte une grande jupe noire, une chemise, une veste par dessus et des bottes. J’ai épousé le duc d’Uzès. J’ai été la première femme à vouloir apprendre à conduire, et je fus l’une des premières à avoir le permis.
Lorsque je me baladais à Paris en voiture, j’ai dépassé la limite de vitesse et j’ai eu un PV !
Maintenant vous savez tout de mon passé.


Léa, Clara et Madysson






La lutte d'hommes, par José Belon



On voit un combat de lutte et on sent que la foule est  énervée. Il y a des musiciens qui jouent des instruments. Le combat se passe à Uzès dans une arène. Les lutteurs boivent du vin avant de combattre pour, pensent-ils se donner des forces ! Il y a un  grand lutteur nommé Aimable qui habite à la Calmette.
Un joueur qui a fait un salto avant pour essayer d’attaquer le joueur adverse et de gagner les récompenses. Mais malheureusement  il a perdu le combat.
Hugo et Farès 


Une fête votive très réussie
Je vais vous raconter une histoire qui se passe à Uzès. C’est la fête votive, il y a des combats de luttes, de la musique et des gens.
- Ouais, allez, mets-le par terre, fais-lui sa fête, dit l’homme avec la veste marron.
- Arrête de les encourager, sinon je vais te donner un gros coup de poing dans tes dents, cria l’homme qui serre les poings.
- J’entends rien à cause de la fanfare, grommèle le vieil homme à la chemise blanche.
Le dernier combat, c’est celui d’Aimable contre Jean-Pierre. Tout le monde est excité et enfin c’est Aimable qui gagne.
Anis et Robin 


La soupière à bouillabaisse de Pichon




Un petit garçon visite le musée Borias à Uzès. Dans la salle des poteries Pichon, il admire des plats magnifiques ! Tout à coup, il est attiré par un drôle de plat surmonté de deux poissons. C’est une soupière. Son regard est attiré par les poissons qui décorent le plat. Tout à coup, il a l’impression que l’un d’eux a bougé ! Il se dit qu’il a mal vu, la lumière qui éclaire le plat l’a un peu aveuglé et a créé cette sensation. Mais voilà que maintenant il lui semble que la queue de l’un des poissons s’agite, puis son ventre, son dos et enfin sa tête se mettent à bouger. Les poissons sautent autour du plat ! Devient-il fou ?
Il se précipite à l’entrée du musée pour expliquer à la directrice ce qu’il a vu. Celle-ci éclate de rire :
-Ah, on ne voit ça que dans les films !
-Mais venez voir, supplie le petit garçon. Je vous assure que je les ai vu bouger.
Alors elle se rend dans la salle à la soupière et s’évanouit en voyant les poissons nager joyeusement dans le plat à bouillabaisse de M. Pichon !


Clément et Taël
 












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