Le musée accueille les classes de la primaire au lycée, sur réservation, pour des visites générales ou thématiques : sur les personnes historiques d'Uzès, sur le portrait, sur l'alimentation, sur la médecine et la santé autrefois... et sur tout autre thème en fonction des demandes des enseignants. Ces visites sont gratuites pour les scolaires.
La Classe, l'Oeuvre
La Classe, l'Oeuvre
Chaque année, une classe travaille sur une oeuvre du musée et les créations des élèves sont présentées lors de la Nuit des Musées. En 2020, la Nuit des Musées était prévue le 16 mai, elle a été reportée au 14 novembre mais finalement n'a pu avoir lieu. Pour vous consoler, voici un lien vers la galerie présentant les créations des élèves de Terminale du lycée Charles Gide d'Uzès, à partir d'une estampe japonaise de Toyokuni III.
Résonances
africaines, Entre
gravures et poésie
A la médiathèque, les élèves ont pu visualiser des œuvres du patrimoine
africain. Au musée, ils ont découvert une sélection d’objets africains
(statues, masque….) issue des collections du musée.
Chaque élève a ensuite créé un masque en monotype, en regard avec un poème réalisé en
classe.
Ces
œuvres sont exposées du 24 mars au 7 avril à la médiathèque
d'Uzès et au musée Georges Borias.
Rose |
Soan |
Lyna |
Julien |
Sarajane |
Lyna |
Soan |
Pendant l'année 2015-2016, en partenariat avec M. Noël, professeur d'arts plastiques, les élèves de première du lycée Charles Gide ont choisi un objet du musée pour l'interpréter à leur façon. Voici les créations des élèves, et les objets dont ils se sont inspirés.
Charles Gide vu par Lisa |
Le château de Fan (photo JP Loubat) vu par Coline |
Les oeufs d'autruche vus par Luna |
Les poteries Pichon vues par Anabelle |
Le ciel du "Soir d'été" de José Belon... |
... vu par Emma S. |
L'album aux papillons d'André Gide... |
... vu par Emma R. |
Pendant l'année 2013-2014, en partenariat avec M. Noël, professeur d'arts plastiques, l'association des Amis du Musée a proposé aux élèves de seconde du lycée Charles Gide de choisir un objet du musée pour l'interpréter à leur façon. Voici les créations des trois lauréates du concours, et les objets dont elles se sont inspirées.
La Lutte d'hommes, par José Belon |
Vue par Marine, 2nde 9 |
La fontaine en terres mêlées, par Pichon |
Vue par Chloé, 2nde 6 |
La chronologie de la Préhistoire |
Vue par Manon, 2nde 2 |
Textes rédigés par une classe de 6e du collège Le Redounet, après leur visite en novembre 2013 avec leur professeur de français, Mme Legal. Les élèves devaient choisir un personnage dans le tableau de José Belon, "La lutte d'hommes", et imaginer son histoire.
Aimable le lutteur
Je m’appelle Aimable. J’ai 35 ans et je suis lutteur professionnel. J’ai 4 enfants et j’habite à Uzès.
Nous étions le 18 septembre 1887. J’étais à la fête votive d’Uzès. Il faisait magnifiquement beau ! J’assistais au combat des deux lutteurs. Ils se tapaient, se battaient et se soulevaient. Il y avait des spectateurs, des musiciens et des arbitres. Je stressais car j’allais bientôt me battre mais je me disais : Je vais y arriver ! Au loin, il y avait des spectateurs, certains soutenaient leur lutteur préféré et d’autres sifflaient celui-ci. Le combat était fini, les musiciens jouaient, c’était donc à moi !
Manon
Je
m’appelle Aimable, j’ai 49 ans, je suis un lutteur professionnel, je suis marié,
j’ai quatre enfants, j’habite à Uzès.
J’ai
assisté à un combat de lutte. C’était la fête votive à Uzès en 1887. Je suis
entré dans le cercle de combat et tous les spectateurs criaient et encourageaient.
Le combat était très serré mais à la fin j’ai réussi à gagner. Le décor était
très beau, le ciel était tout bleu. Au fond, derrière les lutteurs, il y avait le
Duché. L’ambiance était très bien, car tout le monde venait nous voir jouer. Il
y avait de la musique. A la fin du match de lutte, tous les spectateurs sont
descendus des estrades et sont venus danser.
Bilal
Bonjour, moi
c’est Aimable, j’ai 32 ans, je pèse 140kg pour 2 mètres.
Il y a 11
ans, ce fut le jour J. Je me préparais
pour aller à ce concours de lutte ! Quand j’arrivais là-bas, la foule m’a
super bien accueilli ! J’ai signé plein d’autographes ! (j’étais très
célèbre). Bref ! Il restait dix minutes avant le match et l’intendant nous
a offert un verre de vin. Et la sonnerie a retenti : c’était à moi !
A ce moment, la pression monta ; je jouais
contre un autre monsieur pas très fort mais bon ! C’est parti… J’ai
pris mon adversaire et je lui ai fait
une cathédrale ! Et plouf ! Une marre de sang ! J’avais gagné ! La foule était contente
de moi !!
Brice
Bonjour, je
m’appelle Aimable, enfin c’est mon surnom …
En réalité,
je me nomme Jean. J’ai 37 ans et je suis un combattant professionnel ! Je
suis marié avec Marie, ma femme. J’ai également deux enfants, Emma et Marc. J’habite
à La Calmette. A chaque combat, c’est moi qui les remporte ! Aujourd’hui,
c’est le combat de la lutte gréco-romaine.
Un beau jour
d’été, le dimanche 11 septembre 1887, je me suis rendu sur la place principale
d’Uzès avec mes enfants et ma femme. Il y avait beaucoup de monde ! Ma
famille s’est installée dans les gradins. Moi, je suis allé dans les
vestiaires. Au loin, j’apercevais une banderole « Fête Votive ». Je
me suis changé. Une fois en tenue, je me suis installé dans la file des
combattants. Je voyais plusieurs lutteurs qui défilaient devant mes yeux, et se
combattaient les uns après les autres. Et puis, j’ai compris qu’il restait peu
de temps avant mon tour. Il y avait des musiciens qui jouaient de la
musique ; comme par exemple du tambour, de la trompette, etc … Le combat commençait à être violent, à la
fin, les lutteurs se donnaient carrément des coups de poings, des coups de
pieds… Alors, comme je trouvais ça un peu écœurant, je regardais le paysage et
au loin, j’apercevais le Duché. Il faisait très beau ! Quand soudain, j’entendis
un coup de sifflet, annonçant que les joueurs étaient exclus ! Alors, je
stressai, car je me suis dit : « Allez, respire, c’est à toi, tu vas y
arriver, tu peux le faire » !
Quand j’y
repense, je me dis que c’était un très beau jour ! Et pour finir, je
voulais vous annoncer que j’ai remporté mon combat, j’ai eu la victoire,
on m’a applaudi très fort ! Les autres me demandaient des
autographes ! J’ai eu une bourse ! Et voilà mon histoire !
Lisa
Le lutteur remplaçant
L'homme qui sert du vin
Le soleil se coucha sur les beaux remparts, la nuit tomba, la fête était finie. Aimable rentra chez lui avec une médaille encore une fois.
Emma
Textes rédigés par une classe de 6e du collège Le Redounet, après leur visite en novembre 2013 avec leur professeur de français, Mme Vermorel. Les élèves devaient choisir un objet dans les collections du musée et imaginer son histoire.
Le lutteur remplaçant
Je
m’appelle Evan et je suis un ancien lutteur. Je ne suis pas marié mais j’ai
deux enfants et j’habite à Uzès.
Le
week-end dernier, je n’avais rien à faire ; il y avait un combat de lutte
prévu à Uzès depuis une semaine, j’ai décidé d’aller voir les combats et, quand
je suis arrivé, deux personnes étaient en train de se battre. Au bout de trois
combats, un arbitre est venu annoncer qu’un
lutteur était blessé, et comme j’étais ancien lutteur professionnel, je me suis
proposé pour le remplacer, donc je me suis mis à la queue, heureusement que je
m’étais habillé en tenue de combat !
Derrière
moi il y avait un vieux monsieur qui débouchait une bouteille de vin. Il y avait
de la musique, des gens qui étaient bien dans l’ambiance ; il y avait des
encouragements pour les lutteurs. Au loin on voyait un petit peu le village d’Uzès.
Dès que mon tour fut venu, je suis allé sur le terrain avec mon adversaire.
Notre combat a duré dix minutes environ. Ensuite, l’arbitre m’a demandé de
faire d’autres combats, ainsi quand la journée fut finie j’étais très fatigué! J’ai mangé et je suis allé me coucher, car le
lendemain une nouvelle grande journée m’attendait.
Cassandra
L'homme qui sert du vin
Je m’appelle Pierre. J’ai une femme et un enfant. J’habite à
Uzès. Mercredi dernier, je suis allé à une fête votive avec ma famille. J’étais
aussi venu avec mes copains pour voir au combat notre ami Robert. Moi j’étais
ravi d’y assister. J’étais en train de servir le vin à Louis pendant qu’Aimable
attendait son tour pour combattre. Après quelques minutes Robert avait gagné,
mais il était rempli de sueur et d’égratignures. A côté de nous, il y avait un homme qui criait :
« Ho ! Mais bon sang, tu vas lui mettre une baffe,
oui ! ». Il me faisait rire!
Ho! Je ne vous ai pas parlé des musiciens ! La musique était forte, il y
avait de la trompette, des timbales, toutes sortes d’instruments ! Et je
ne vous ai pas tout dit ! Le combat était impressionnant, Robert tapait,
frappait, donnait des coups de pieds ! Et puis il a gagné ! J’ai
ressorti mon vin et j’ai dit : « Vive Robert ! ». Il y
avait une super ambiance !
Amélie
L'arbitre
Bonjour, je m’appelle Jean-Pierre. Je suis arbitre pour des
jeux de lutte. J’ai une femme qui s’appelle Maria, et j’ai 3 enfants, Pierre,
Martine et Marc. J’ai 47 ans. J’habite à Uzès, à côté du Duché. Je suis
français.
Le week-end dernier, c’était la fête votive. Il y a eu des
combats comme tous les ans. J’étais arbitre pour deux matchs. L’ambiance était
super. Il faisait beau, pas un seul nuage dans le ciel. Il y avait de la
musique. La foule était en délire. Il y avait beaucoup de participants.
Au premier combat, les deux lutteurs qui se battaient étaient
très bons (enfin, c’est ce que moi je pensais, parce que le public ne pensait
pas la même chose). Le match se déroula dans les cris pour l’un et pour
l’autre. Le lutteur n° 1 (Jean-Marc) était un très bon lutteur, mais, comparé au
lutteur n° 2 (Jean) il ne valait rien du tout. Le jeu se finit, c’est Jean qui
gagna. Second combat, Aimable contre un lutteur professionnel dont on ne
connaît pas le nom. Le match était vraiment bien. A la moitié du match, ce fut l’entracte.
Les lutteurs burent et mangèrent avant de reprendre le match.
Le match reprit. Le lutteur dont on ne connaît
pas le nom fit deux fautes à la suite. Vainqueur : Aimable (c’était sûr !).
La fête votive était finie. Je rentrai
chez moi.
Carla
Bonjour.
Je m’appelle Drice, j’ai 40 ans. Je suis arbitre. Ma famille est présente
aujourd’hui, mes deux enfants et ma
femme. Nous habitons Uzès depuis 5 ans,
je viens de Nîmes.
Les deux lutteurs
étaient assez puissants et avaient bien failli me renverser. Les odeurs de vin
et de sueur mêlées à la poussière étaient
assez étouffantes. Le soleil tapait très fort, les lutteurs avaient vraiment
envie de gagner. C’était assez long, mais on était là pour la fête votive et c’était le plus important. Le meilleur
lutteur était Kane en bleu, mais le vainqueur fut Pierre en jaune, grâce à
la rapidité de ses actions. J’entendais
les bruits alentours : les cris, les injures… Le panorama sur le duché et
les arbres était magnifique. Même si les arbres commençaient à mourir, c’était
vraiment excitant ! Vivement l’année prochaine !
Joseph
Le musicien
Bonjour, je
m’appelle Franck, j’ai 31 ans et je suis
musicien : je joue de la trompette avec mon groupe.
J’étais à la
fête votive d’Uzès à un concours de lutte. Il y avait les deux lutteurs et deux
arbitres sur le terrain. J’ai joué avec
mon groupe pour signaler le départ de la lutte. Deux autres lutteurs attendaient leur tour.
Le duel fini, mon groupe et moi avons joué pour signaler la fin et le gagnant. Les deux autres lutteurs avaient les poings serrés, un lutteur voulait boire du vin avant de commencer le combat.
Mon groupe et moi avons joué pour signaler que le duel allait commencer. Les deux lutteurs s’installèrent sur la piste en position de combat, un des deux arbitres cria : « top » puis les lutteurs commencèrent à se faire des prises.
La fin arrivait, mon groupe et moi jouons : c’était fini.
Un arbitre
annonça le gagnant : « Le gagnant est le fabuleux
Aimable ! »
Aimable était
un grand champion, il gagnait à chaque fois. Le duel fini, mon groupe et moi avons joué pour signaler la fin et le gagnant. Les deux autres lutteurs avaient les poings serrés, un lutteur voulait boire du vin avant de commencer le combat.
Mon groupe et moi avons joué pour signaler que le duel allait commencer. Les deux lutteurs s’installèrent sur la piste en position de combat, un des deux arbitres cria : « top » puis les lutteurs commencèrent à se faire des prises.
La fin arrivait, mon groupe et moi jouons : c’était fini.
Le soleil se coucha sur les beaux remparts, la nuit tomba, la fête était finie. Aimable rentra chez lui avec une médaille encore une fois.
Emma
La petite fille
Hier je suis allée avec ma mère voir mon père au combat de
lutte que mon père faisait pour la fête votive, même si je n’y comprenais rien.
Mais j’ai trouvé que les gens étaient un peu survoltés. Ca a été le tour de mon
père : il était contre le plus fort lutteur du monde nommé Aimable.
L’entraîneur de mon père a crié : « Espèce de nouille, tu vas
perdre ! ». Ma mère avait peur que mon père se fasse mal. D’ailleurs
j’ai oublié de vous parler de ma mère. Ma mère, nommée Jeanne, est très
distinguée (elle aime se faire belle). Elle n’était pas trop d’accord que mon
père fasse de la lutte. A la fin du combat, mon père était triste, il avait
perdu. Moi personnellement ça ne m’étonnait pas qu’il ait perdu. Ma mère
essayait de lui remonter le moral mais mon père n’arrivait pas à accepter la
défaite. Ma mère en eut assez. Du coup elle dit à mon père : « C’est
bon, on rentre ! ». Mais mon père répondit : « Non !
Moi je reste ! ». Mais finalement l’histoire s’est arrangée car mon
père a vu que j’étais fatiguée. On est rentrés et mon père est allé se coucher.
La prochaine fois, je reviendrai mais j’espère
que ça sera mieux.
Célia
Le cavalier
Je m’appelle Paul. Je vis dans un
centre équestre très luxueux qui m’appartient,
de père en fils. Je ne suis pas fiancé.
Je suis très fort comme cavalier : j’ai gagné plein de concours.
Je suis venu avec mon cheval
assister à un combat de lutte ; mais avant j’ai déjeuné avec du pain et
beurre.
Lors du combat j’entendis : « Allez,
décapite-lui la tête ! ». J’ai voulu répondre : « Vous êtes
vraiment impoli » mais je n’ai rien dit car je ne voulais pas rentrer avec
un cocard. C‘était un combat terrible : Aimable contre le Minotaure.
Aimable a gagné.
Après les
combats, le soir, je suis rentré avec mon cheval au centre équestre et j’ai
dormi.
Noa
Le petit garçon
Bonjour, je m’appelle Sam et je suis Corse, mais j’habite
à Uzès. Ma passion c’est les billes et regarder le décolleté des dames.
Ce jour-là, c’était mon anniversaire. Mes parents
et ma cousine m’avaient amené aux combats de lutte gréco-romaine. Louis
combattait Maxence. Tout le monde criait ; c’était insupportable. Je
voyais une personne qui débouchait une bouteille de rouge, ça ne me donnait pas
envie. Je me faisais écraser entre deux personnes et ils disaient des insultes
comme c*** ou encore p*****, et en plus il faisait chaud, un soleil de plomb.
Moi ça ne m’intéressait guère , donc je suis allé jouer en dehors de tout
ce monde grossier. La prochaine fois, j’irai
pas !
Mateo
Textes rédigés par une classe de 6e du collège Le Redounet, après leur visite en novembre 2013 avec leur professeur de français, Mme Vermorel. Les élèves devaient choisir un objet dans les collections du musée et imaginer son histoire.
Le rostre de poisson-scie
Sous les tropiques, une troupe de pêcheurs est allée pêcher.
Ils ont ramené des rostres de poissons-scie. Faits de cartilage, ils mesurent
environ un mètre trente et présentent des dents acérées.
Ismaël
La maquette de la Baume de Valorgues
Il était une fois une tribu d’hommes
préhistoriques qui campaient sous la baume de Valorgues. Ils étaient une
centaine, environ. Ils avaient décidé de camper ici pour trois nuits.
Pendant
que les hommes étaient à la chasse, la tribu ennemie arriva en force: au moins
200 hommes armés de lances, d’arcs et de couteaux.
Il
se passa des choses ignobles…
La
chasse étant terminée et la tribu ennemie partie, les hommes arrivèrent.
Ils
furent désespérés à l’idée qu’ils ne verraient plus leurs femmes ni leurs
enfants. Ils furent tous pris d’une colère rouge.
Trois
ans après, ils avaient réunis tous les guerriers de toutes les tribus de la
région !
Ils
s’attaquèrent à la même tribu qui avait tué toutes leurs femmes, ils menèrent
un combat court mais féroce !
Ils vainquirent, bien
sûr ! Mais ces hommes étaient très justes et ils décidèrent d’épargner les
femmes avec qui ils se marièrent !!!
Bastien, Nafouel et Noé
Bastien, Nafouel et Noé
La femme qui sort de la tente, explique pourquoi elle est
venue ici. Elle est là pour chasser du gibier et pour élever des animaux, pour se
nourrir. Cette femme est sortie aussi pour tailler du silex pour pouvoir
chasser. Elle se pose la question de savoir s’il y aura d’autres
habitants.
Dans sa vie, elle a eu du mal parce que son homme est parti
à la chasse et n’est jamais revenu ! Sans doute a-t-il été dévoré par une
bête. Elle, pendant ce temps-là, allaitait son bébé qui avait un an, pas
plus !
Solenne et Camille
Un matin à
l’aube, le hommes d’une une autre tribu
arrivèrent à cheval sur des mammouths ! Ils étaient bien armés: ils
avaient des épieux en bois munies de pointes tranchantes en silex, et des
flèches qu’ils lançaient avec beaucoup d’habileté. Les malheureux hommes de
Valorgues perdirent toutes leurs armes et leurs meilleurs guerriers.
Mais ils
allaient préparer une implacable vengeance…
Gauthier
La jarre néolithique
J’ai choisi des poteries car je
trouve qu’elles étaient utiles il y a des milliers d’années. Les archéologues
ont mis du temps à les chercher et à les reconstruire. Celle que je préfère est
un peu bosselée sur un côté, elle est de couleur marron beige.
C’est
une jarre qui pouvait conserver tout ce que les hommes préhistorique avaient
besoin de ranger.
Kilian
Un jour, je ne sais pas pourquoi, l'envie me prit d'aller dans un plan de terre, fouiller. Oui, faire des fouilles. Je ne sais pas. Comme ça.
J'y suis
donc allée avec mes outils. Il faisait chaud. J'ai commencé à creuser, sans me
soucier des trésors que pourrait me donner la terre. Soudain, je sortis de ma
rêverie en entendant ma pioche buter contre quelque chose. Je me penchai,
scrutai la terre et distinguai un petit morceau de poterie. Toute contente, je
continuais de creuser en ayant pris soin de sortir le morceau. Alors, une pluie
de petits bouts apparut devant mes yeux.
Je hurlai
de joie en pensant à ma formidable découverte quand, soudain, je me dis :
« Qu'est-ce que je pourrais en faire ? ».
Et c’est alors que les morceaux se mirent à …me parler!
« Bonjour me dirent-ils. Tu te demandes qui nous
sommes ! En fait, nous ne faisons qu'un. Si tu nous assemblais, on
pourrait mieux te parler, tu ne crois pas ? ». Et c’est alors que les morceaux se mirent à …me parler!
Je ne répondis pas tout de suite, car j'étais paralysée de terreur. Après un long moment, je répondis :
- Euh … oui, euh … peut-être bien. Je ne sais pas …
-
Réfléchis !!!
- Et bien je vous propose un truc. Je vous ramène chez moi, je vous reconstruis et après, on verra.
- Oui, mais prends garde à ne pas oublier de morceaux. De toute façon, on te le dira.
- D'accord » approuvais-je.
Je pris
un grand sac et glissai tous les bouts de poteries dedans. Je repris le chemin
de la maison. Arrivée chez moi, je vidai le sac sur mon lit et m'attelai à la
tâche. J'attrapai la colle, assemblai tous les morceaux un par un, ce qui me
prit au moins une heure. Ma langue pendait tellement j'étais concentrée.
- Et bien je vous propose un truc. Je vous ramène chez moi, je vous reconstruis et après, on verra.
- Oui, mais prends garde à ne pas oublier de morceaux. De toute façon, on te le dira.
- D'accord » approuvais-je.
Quand
j'eus terminé, la Jarre (car c'en était une) me dit :
« Je vais te raconter mon histoire et tout ce qui
m'est arrivé.
-
Vas-y,
raconte !!!
-
Bon.
Commençons par le commencement. Tout d'abord, j'ai été fabriquée au XVIIe
siècle. A l'époque, je servais de récipient aux nomades. Tu sais ce que c'est ?
-
Oui,
oui, continue !!!
-
Tu
te rends compte, ils me buvaient dedans ! Ensuite, j'ai servi pour
conserver des bananes et autres fruits de toutes sortes. Ma vie n'était pas de
tout repos mais un jour, je fus balancée dans l'eau verte du lac. Au terme d'un
long périple, un pêcheur qui me trouva fort jolie, décida de me ramener chez
lui. Je passai de belles années parmi les siens. J'étais posée sur une table
fort bien décorée et je leur permettais tous les jours de s'abreuver. Après des
années de bons et loyaux services, une catastrophe survint. Le pêcheur avait
deux enfants, deux garçons quelque peu turbulents ; et ce qui devait
arriver, arriva. Un beau matin, en jouant autour de la table, un fils trébucha
sur un des pieds de cette dernière. Je vacillais dangereusement, et avant que
quelqu'un puisse me rattraper, je me fracassai au sol en mille morceaux dans un
bruit assourdissant.
Le pêcheur accourut. En me voyant ainsi, il éclata en
sanglots et décida de m'enterrer. Il choisit un endroit cher à son cœur afin de
me rendre un bel hommage. Et deux siècles après, ce fut toi qui me trouvas.
-
Ouah,
quelle histoire fabuleuse !
-
Et
ce n'est pas tout ! Mon maître avait dit que la première personne qui me
trouverait aurait droit de formuler un vœu sur ma composition.
-
C'est
vrai ?!!!? m'exclamai-je.
-
Et
oui !
-
Et
bien, j'aimerais que tu te transformes en une jeune fille à qui je puisse
parler et faire comprendre mes sentiments. »
Dans un
éclair argenté, la jarre se transforma en une très belle jeune fille qui allait
devenir par la suite ma meilleure amie.
Noémie
Objets en os de la Baume Saint-Vérédème
Une
émouvante découverte
Deux
jeunes garçons passionnés de foot
jouaient dans les champs. L’un d’entre eux tira trop fort et leur ballon
pénétra dans un énorme trou. C’était en fait un véritable antre.
Alors les
deux garçons voulurent entrer pour récupérer
leur ballon et se glissèrent dans le trou. Il faisait noir. L’un d’entre eux
avait une petite lampe de poche. Il l’alluma et c’est alors que les deux amis
découvrirent de nombreux objets, vestiges d’une époque reculée. L’un d’entre
eux était un os taillé en pointe. Ils furent très émus quand ils le prirent
entre leurs doigts.
Voilà,
c’était l’histoire de deux jeunes garçons qui découvrirent des objets
préhistoriques !
Bastien et
Sandro
Les monnaies gallo-romaines
Deux pièces de monnaie romaine en pleine discussion au Musée
Borias
Les lumières s’éteignent sur les vitrines du Musée Borias, à
Uzès. Un petit tintement retentit dans la pièce.
-Bonjour, d’où viens-tu ?
-Bonjour, je viens de Rome, et toi ?-Moi, je viens de Gaule.
-De Gaule !!!Et dire qu’on est ennemis !
-Et quand as-tu été créée ?
-Entre le premier et le deuxième siècle avant Jésus Christ…je ne me souviens plus très bien !
-Pareil !
-Mais comment on a fait pour se retrouver ensemble ?
-Je crois que les Romains ont attaqué mon village en Gaule et ils s’y sont installés. Ils ont dû me faire tomber.
-Ah ! D’accord.
-Bon, je suis un peu fatiguée, donc bonne nuit !
-Bonne nuit.
Camille et Benjamin
La hallebarde fabriquée par Jean Euzéby en 1733
Hier je
suis allé dans mon village, j’ai vu mon
voisin qui m’a demandé si je pouvais l’aider à vider son grenier plein d’objets
du Moyen-Age et j’ai accepté.
Quand je suis entré dans le grenier, il y avait tout un tas d’objets anciens. Tout
au fond, se trouvait une magnifique hallebarde. Je me suis empressé de demander à mon ami s’il voulait bien me la donner. « Bien sûr que je te donne cette vieillerie ! » s’est-il écrié.
J’ai couru la montrer à mes parents et leur ai demandé si on pouvait la mettre au merveilleux musée d’Uzès…
Arnaud et Axel
La chaise à porteurs
Je suis une
chaise à porteurs. Je transporte des hommes et des femmes avec de longues robes qu’elles ne
veulent pas salir. A la fin de la journée, je suis très fatiguée car toutes ces
personnes qui s’assoient dans moi me
piétinent. Il y a deux personnes qui me portent.
Je suis très joliment décorée et j’en suis
fière !
Laure-Anne et Domitille
Le portrait de la duchesse d'Uzès
Je vais vous raconter mon histoire :
Je suis connue sous le nom de la duchesse d’Uzès, mais
mon vrai prénom est Anne. J’ai épousé le duc d’Uzès
et mon passe-temps favori est la chasse…
Je suis d’autant plus connue que je suis la première
femme à avoir conduit une automobile.
Le matin je vais à la chasse avec mon cheval préféré qui
s’appelle Chocolat. J’ai une vingtaine de
chiens et plus de trois personnes qui
m’accompagnent pour chasser. Je ne reviens
jamais au Duché sans ramener mon gibier.
Amandine et Elsa
Bonjour !
Je m’appelle Anne d’Uzès. Je vais vous raconter comment j’ai été connue.
Je suis une femme
courageuse, sportive et qui aime la nouveauté. Je pratique la chasse à courre.
Je porte une grande jupe noire, une chemise, une veste par dessus et des bottes.
J’ai épousé le duc d’Uzès. J’ai été la première femme à vouloir apprendre à
conduire, et je fus l’une des premières à avoir le permis. Je m’appelle Anne d’Uzès. Je vais vous raconter comment j’ai été connue.
Lorsque je me baladais à Paris en voiture, j’ai dépassé la limite de vitesse et j’ai eu un PV !
Maintenant vous savez tout de mon passé.
Léa, Clara et Madysson
La lutte d'hommes, par José Belon
On voit un combat de lutte et on sent
que la foule est énervée. Il y a des
musiciens qui jouent des instruments. Le combat se passe à Uzès dans une arène.
Les lutteurs boivent du vin avant de combattre pour, pensent-ils se donner des
forces ! Il y a un grand lutteur
nommé Aimable qui habite à la Calmette.
Un joueur qui a fait un salto avant pour essayer
d’attaquer le joueur adverse et de gagner les récompenses. Mais
malheureusement il a perdu le combat.
Hugo et Farès
Une fête votive très réussie
Je
vais vous raconter une histoire qui se passe à Uzès. C’est la fête votive, il y
a des combats de luttes, de la musique et des gens.
- Ouais,
allez, mets-le par terre, fais-lui sa fête, dit l’homme avec la veste marron.- Arrête de les encourager, sinon je vais te donner un gros coup de poing dans tes dents, cria l’homme qui serre les poings.
- J’entends rien à cause de la fanfare, grommèle le vieil homme à la chemise blanche.
Le dernier combat, c’est celui d’Aimable contre Jean-Pierre. Tout le monde est excité et enfin c’est Aimable qui gagne.
Anis et Robin
La soupière à bouillabaisse de Pichon
Un petit garçon visite le musée Borias à Uzès. Dans la salle des poteries Pichon, il admire des plats magnifiques ! Tout à coup, il est attiré par un drôle de plat surmonté de deux poissons. C’est une soupière. Son regard est attiré par les poissons qui décorent le plat. Tout à coup, il a l’impression que l’un d’eux a bougé ! Il se dit qu’il a mal vu, la lumière qui éclaire le plat l’a un peu aveuglé et a créé cette sensation. Mais voilà que maintenant il lui semble que la queue de l’un des poissons s’agite, puis son ventre, son dos et enfin sa tête se mettent à bouger. Les poissons sautent autour du plat ! Devient-il fou ?
-Ah, on ne voit ça que dans les films !
-Mais venez voir, supplie le petit garçon. Je vous assure que je les ai vu bouger.
Alors elle se rend dans la salle à la soupière et s’évanouit en voyant les poissons nager joyeusement dans le plat à bouillabaisse de M. Pichon !
Clément et Taël
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